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Yuuki Talia
Cinquième année
Yuuki Talia
Messages : 150
Date de naissance : 08/02/1992
Date d'inscription : 07/02/2016
Lieu de naissance : Domaine enchanté
Emploi/loisirs : Etudiant en cinquième année à l'université Walt Disney
Dim 16 Juin - 9:09
Génération maudite
Une autre dimension, 2144.

Ce bébé criant et pleurant le massacre qui avait lieu avait bien grandit, il avait atteint un âge mature aujourd’hui mais dans un monde dépourvus de toute lumière et de tout espoir. Le garçon paraissait approché des vingt-sept ans même si l’âge ne se comptait plus pareil dans cet univers. Il avait un visage empli d’innocence et des cheveux couleurs rose pastel presque blanc et lisses retombant sur son visage. Il dormait paisiblement malgré la mort qui rôdait partout autour. Mais son repos fut de courte durée qu’un autre jeune homme du même âge ou à peine plus âgé portant un haut de forme stylisé et des lunettes de soleil rondes vintages le secoua pour le sortir de son sommeil.

« Yuuki, debout, vite ! » L’implora le jeune homme au chapeau jetant quelques coups d’œil méfiant aux alentours. Le dénommé Yuuki fit une grimace de frustration d’être réveillé aussi brutalement avant d’ouvrir des yeux embués vers son ami.

« Satoshi, qu’est ce qui se passe ? » Demanda le garçon qui fronça les sourcils en se redressant de ce qui lui faisait office de lit, une bâche noircie par la saleté surélever par des débris de mousses et autre matériaux souple. Yuuki observa son ami encore un peu endormie avant que ce dernier ne lui prenne le bras.

« Il ne faut pas qu’on reste ici. » Annonça Satoshi en redressant le plus jeune rapidement. Ce dernier le questionna du regard encore un peu dans son monde de rêves. « Ils arrivent … » Yuuki ouvrit les yeux en grand avant de tourner le visage en direction de la rue opposé maintenant éclairée par les projecteur des vaisseaux qui survolaient la ville. « Vite ! » Le pressa l’homme au chapeau en emmenant Yuuki précipitamment derrière lui. Un immense vaisseau survolait les rues sombres de la ville éclairant de son projecteur les lieux à la recherche d’âme à prendre. Il s’agissait des milices de la capitale qui trônait sur la ville et la contrôlait. Personne n’était libre dans ce monde et même les fuyards n’y avaient pas leur place. Yuuki reposa les yeux sur son ami et fut contraint de le suivre dans une course effrénée au milieu des bâtiments métalliques et ces ruelles comportant encore les déchets de l’humanité. Pourtant il n’y avait pas âme qui vive en ces lieux. Les deux hommes trouvèrent refuge derrière une benne à ordure où ils tentèrent de reprendre leur souffle. Changer de cachette comme cela et ce même en plein sommeil était habituel. Le repos et la paix n’existe pas, il n’ont connus que la crainte et la contrainte.

« Tu crois qu’ils ne feront pas venir de patrouilles par ici ? » Demanda Yuuki le souffle court à l’adresse de son meilleur ami d’enfance. Comme pour essayer de confirmer cette éventualité, il jeta un œil au loin puis sentit son cœur décélérer petit à petit. « C’est la première fois qu’on reste dehors aussi longtemps. » Dit-il avant de sourire et laisser aller sa peur par un rire nerveux. La fatigue les envahissait tous les jours où il tentait de fuir cet enfer, il était difficile de supporter une existence comme celle-ci mais c’était également leur seul espoir de survie. « Depuis combien de temps on ne s’est pas reposer dis-moi ? »

« Depuis qu’on est sortie sans doute. » Avoua Satoshi avec un sourire exténuer. Quelques minutes passèrent où ils reprirent leur respiration et purent enfin retrouver leur esprit. « Si on veut échapper à cette prison infernal on est pas prêt de dormir … » Conclut le jeune homme au chapeau.

« De toute manière mon choix est fait, il est hors de question que je retourne là-bas … » Pire qu’un cachot, les cellules abritant les enfants des ténèbres étaient pire que la mort, comme pour tous les prisonnier leur devoir n’était pas d’accomplir des travaux d’intérêt généraux mais bien de devenir des soldats. Enrôlé de force dans l’armée, il leur était demandé d’accomplir des tâches pénibles et de retirer la vie … Contrains sous la torture et parfois bien pire encore, ils avaient tissés des liens entre eux, voyant que ça les rendait plus fort les soldats tentaient de les monter les uns contre les autres ou d’utiliser ces affinités pour arriver à leur fin.

« Une éternité ici ne nous promet pas un avenir radieux n’est-ce pas … » Satoshi brisa le silence entre eux le premier tirant Yuuki de ses pensées. Le plus grand ne manqua pas de remarquer ce détail et lança un regard triste en direction de son ami. « Tu as encore fais ce rêve ? » Le soupir de l’autre en disait long sur sa réponse, c’est comme si les mots ne voulaient pas sortir, comme si cela pourrait chasser ces images de son esprit.

« J’ai encore vu son visage … Les flammes des torches et ce faisceau de lumière … Les larmes dans ses yeux … Je ne lui pardonnerais jamais ce qu’elle m’a fait … » Sa mère malgré l’héroïsme dont elle a fait preuve n’a rien tenter pour le sauver, et même si c’était le cas elle n’a pas agi comme il le fallait. Quand on aime une personne, qu’on la chérie de tout son cœur et que celle-ci est en danger, on serait prêt à tout pour l’aider … La génération maudite qui répare les erreurs de ses ascendants est un titre qui deviens lourd à portée pour tous. Cependant personne n’en sait plus sur ce qu’il s’est réellement passé, comment et pourquoi ils en sont là aujourd’hui. Pourquoi sont-ils tous condamnés à vivre une éternité ici où règne le chaos ? Ils étaient tous trop jeune pour s’en souvenir et ce n’était certainement pas la milice qui allait leur parler de tout cela … « J’aimerais quitter cette terre à tout jamais mais le seul moyen d’y parvenir est de mettre fin à mes jours. » A cette phrase Satoshi commença à s’agiter et allait répliquer quand son ami le coupa avant qu’il n’ait pu le faire. « Mais je ne suis pas lâche comme eux, je vais me battre. On trouvera une solution pour faire cesser ce désastre, j’en suis sûr. » Il adressa un sourire remplis d’espoir à son ami qui s’apaisa et le lui rendit en hochant la tête.

« Et tu sais très bien que je ne veux pas que tu t’attires tous les mérites, puis je me dois de te surveiller ! Je serais toujours avec toi ! » Il donna une tape amical sur l’épaule de Yuuki qui retrouva peu à peu un semblant de joie. Mais ce beau tableau fut interrompu par des appels discrets, comme des chuchotements qui leur firent tourner les yeux dans la direction du bruit. Dans l’ombre un jeune homme se pencha de derrière un mur montrant son visage à la faible lumière des néons. Le garçon avait un visage pâle en contradiction avec ses lèvres teintées de noir ainsi que le contour de ses yeux charbonné. Ses cheveux blonds et brun relevés en queue de cheval par des baguettes tout aussi noir que ses lèvres donnaient un aspect plus asiatique au jeune homme. Ce dernier portait d’ailleurs un kimono sombre orné de quelques branches de cerisiers ondulant sur le tissu. « Yoka ? Qu’est-ce que tu fiches ici ? »

« Je venais vous chercher pour aller à la cathédrale, Ruki à du nouveau à propos de la prophétie … » Les deux amis retinrent leur souffle puis échangèrent un regard inquiet. Aller voir Ruki voulait dire que la nouvelle était des plus importante et que l’annonce allait peut être changé leur destin tragique. « Venez vite, vous connaissez Ruki si on le fait attendre, d’autant plus qu’il n’est pas dans son meilleur jour … » Le dénommé Yoka partie le premier se fondant à nouveau dans la pénombre. Les deux amis se redressèrent et suivirent leur guide jusqu’à la cathédrale.

Lorsque les trois hommes parvinrent devant celle-ci, Yuuki l’examina sous toute sa splendeur ténébreuse. Elle avait un côté menaçant entouré de quelques tâches de verdure, les murs noircis par le temps et la poudre des bombes laissaient parfois la place à quelque tâche de mousses ici et là qui avait poussé par-dessus. Le ciel sombre s’assemblait parfaitement à cette caricature démoniaque donnant un côté bien plus sinistre au bâtiment. Un vitrail circulaire était dessiné sur le mur frontal au-dessus des grandes portes, seul touche de couleur à l’édifice. Quand Yuuki regarda à nouveau ses alliés, ces derniers montaient déjà les grandes marches menant à l’entrée de la cathédrale. Il suivit leur pas rapidement et entra à son tour à l’intérieur. Une fois dedans il y avait comme une atmosphère de calme et de sécurité qui régnait et la résonnance de leur pas laissait entrevoir la superficie de la salle. Des cierges disposé un peu partout dans la cathédrale luisaient et déchirait les ténèbres qui envahissaient les lieux. Il n’y avait pas le moindre son, en totale opposition des bruits sourds de la guerre à l’extérieur. A force d’avancer ils parvinrent au bout de la pièce où était installé Ruki. Ce dernier était assis en tailleur sur un oreiller épais au sommet d’une estrade de pierre relié au sol de marbre par des marches. L’homme était bien plus sombre que la plupart des gens ici, il avait un visage blanc comme la mort cassé par des tâches noir entourant ses yeux et glissant le long de ses tempes. Ses lèvres étaient aussi teintées de noir et le reste de sa tenue était de la même couleur. Il portait des gants et un genre de chasuble tout aussi sombre ainsi qu’un collier en perles pourpre qui ornait son cou. Un autre était disposer autour de son front et une croix en pendait pour s’arrêter juste entre ses deux sourcils. Ses longs cheveux noirs étaient reliés en queue de cheval au-dessus de sa tête à l’exception d’une mèche retombant en cascade en face de son visage. Ses yeux clos finirent par s’ouvrir à l’entente de leurs pas dans sa direction. Pour un enfant de dieux il était des plus sombres mais s’assemblait parfaitement au cauchemar de la ville.

« Vous en avez mis du temps. » Leur reprocha-t-il en fronçant ses fins sourcils. Yoka s’inclina légèrement face à lui pour s’excuser d’avoir mis autant de temps à les trouver.

« Pardonne-moi, ils étaient bien cacher. » Comment pourrait-il leur en vouloir ? Se cacher c’est ce que tous doivent faire pour survivre. « Je ne leur ais encore pas parler de ce que tu m’as dit mais penses-tu vraiment que le moment soit bien choisis pour leur parler de cela. » Yuuki se renfrogna tout à coup à l’idée que leur alliés leur cache des choses … S’ils y avaient quelque chose d’important les concernant il voulait être mis au courant tout de suite.

« La guerre est partout autour de nous, bien au contraire, il n’y a pas de temps à perdre. » Yoka ne dit plus un mot et se tourna vers les deux amis avant de se reculer un peu pour qu’eux puissent s’avancer. « Les dieux veillent sur vous, une chance que vous ne soyez pas à la citadelle à l’heure qu’il est … »

« Je pense que c’est bien de les remercier alors. » Annonça avec humour Satoshi qui avait cette nature amusante en ces temps dramatique.

« Si Amaterasu veille vraiment sur nous, comment tu expliques que le soleil n’ait jamais brillé ici ? » Intervint Yuuki d’une voix emplis de reproches. Cela fit froncer les sourcils à Ruki qui considérait ça comme une profanation. « Ce n’est pas les dieux qui nous sauveront vous le savez, il vaut mieux compter sur nous-même plutôt que donner une confiance aveugle en les forces divines qui ne se sont jamais manifesté. » Yuuki avait les pieds sur terre et ne croyait pas en le divin, la seule chose qui connaissait était la souffrance de la torture et l’horreur que chacun subissait. La seule manière de se sauver était de compter sur ses talents et non pas en une grâce divine qui ne viendra certainement jamais.

« Je t’interdis de blasphémer de la sorte en ces lieux sacrés … » S’énerva Ruki dont le visage montrait maintenant un masque de colère. « C’est sans doute grâce à eux que notre cauchemar prendra fin. »

« Tu es sûr qu’il prendra fin un jour ? Non parce que les soldats nous ont parlés d’éternelle servitude. L’éternité ce n’est pas sans fin ? » Demanda très justement Satoshi qui se posait bien trop de question aux goûts de Yuuki. « Après je me trompe peut-être mais on pourrait poser la question à Amaterasu à l’occasion de la prochaine cérémonie du thé qu’est-ce que tu en dis ? » Le froncement de sourcils de Ruki fit comprendre à l’homme au chapeau qu’il avait dit quelque chose de travers. « Après lui avoir envoyé un carton d’invitation proprement rédigé bien sûr … »

« Taisez-vous, laissez le parler. » L’interrompit Yoka sur un ton d’agacement. Le temps pressait suffisamment pour faire retarder cet instant fatidique.

« Durant l’une de mes méditations une voix m’a parlé. » Commença Ruki faisant lever les yeux au ciel à Yuuki qui croisa les bras. « Il existe bien un moyen de tous nous sauver. L’union fait la force et ce n’est pas qu’un proverbe, c’est grâce à cela que nous trouverons une échappatoire. J’ai eus des visions de ce qu’il s’est passé et le rituel auquel se sont adonnés nos parents nécessitait leur âme contre les notre. » Tous l’écoutèrent avec une grande attention et de manière sérieuse cette fois-ci, même pour Yuuki qui essayer de reconstituer le puzzle. « Ils ont ouvert ce qu’ils appelaient "porte du jardin d’Eden" pour rejoindre un monde meilleur. Il existe un moyen d’en ouvrir une ici sans faire couler le sang ni sacrifier la moindre vie. » Yoka se racla la gorge en regardant en direction du prêtre. Ce dernier lui lança un regard appuyé pour lui réclamer le silence avant de poursuivre. « La voix m’a parlé d’une âme pure capable de réunir les enfants des ténèbres pour que chacun puisse trouver la rédemption. »

« Mais nous sommes déjà tous ici, nous savons que les orphelins ont tous atterris là. Vous et moi et tous les êtres humains qui peuplent la capitale sont de ceux-là. » S’interposa Yuuki qui avait du mal à suivre le fil. Lorsque tous les enfants ont été envoyés dans ce monde, ils ont tous atterris par défaut à la capitale, c’est le seul endroit qui existe à leurs yeux. Certains sont des fugitifs et esclave de la dictature comme eux tandis que d’autre ont été enrôlé dans l’armée agissant comme des soldats au même titre que ces carcasses de fer robotique sans âme. « Nous sommes déjà réunis, ton élu n’aura pas beaucoup à faire. »

« Nous pensons tous que les murs infranchissable de la capitale dont nous sommes prisonnier sont les remparts de ce monde. Mais en vérité il ne s’agit que d’une frontière vers une immensité qui nous dépasse … J’ai vu ces paysage sauvage dans mes visions, munis de campagne et autre verdure luxuriante, le monde est bien plus grand que ce que l’on croit, nous ne sommes pas les seuls ici, d’autres sont au-delà des murs de la ville. » Un silence s’installa et les deux amis paraissaient tomber des nus en apprenant la nouvelle. « Lors du rituel, les enfants à l’extérieur de cette grotte ont été condamné aussi, le prophète qui nous a envoyé ici ne savait pas que son pouvoir prendrait autant d’ampleur mais c’est une ville entière qui a été touché. Ces progénitures-là se trouve en pleine nature mais vive le même cauchemar que le nôtre voir pire … »

« Il y a donc bien un ailleurs ? » Demanda Satoshi qui se croyait en plein délire. « Pourquoi personne n’a essayé de franchir les murs de la capitale alors ? » Demanda Satoshi tout aussi perdu que Yuuki.

« Ce n’est pas si simple, de plus personne ne connaissait l’existence de ces terres. » Lui répondit le prêtre.

« Cela ne nous dis toujours pas pourquoi vous nous cherchiez … » Demanda Yuuki sur un ton froid commençant à fulminer sous cet amas d’information que Yoka avait voulus leur cacher.

« Parce que justement … La prophétie indique clairement que cet élu … C’est toi Yuuki … »
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